“Me rendre visite à la maternité n’est pas un droit : c’est un privilège” : et si nous attendions avant de rendre visite à une mère qui vient de donner naissance ? 

crédit photo : @evarosebirth
Il y a un an, Katie B. postait sur instagram une photo d’elle un ou deux jours après avoir donné naissance à son fils aîné. La photo s’accompagne de la légende suivante : “L'accouchement. Tout le monde a-t-il oublié à quel point cela peut être éprouvant pour votre bien-être émotionnel et physique ? La dernière chose que vous souhaitez, c'est que tout le monde envahisse votre chambre pour jouer à passer le colis, avant même que vous ayez eu la chance de récupérer”. 

Elle dénonce cet empressement à venir lui rendre visite à la maternité. En effet, elle décrit à quel point l’accouchement est un moment particulier et fatiguant. En quelques jours, la mère traverse toutes les émotions et passe par tous les stades : la fatigue, la peur, la douleur, le bonheur, le soulagement.. Un corps fatigué qu’il faut se réapproprier. Et assimiler tout ça en un jour, avant que les personnes de l’entourage ne viennent vous rendre visite en se succédant tour à tour. 

En effet, lorsqu’une personne de notre entourage vient d’accoucher, notre premier réflexe est d’aller lui rendre visite pour rencontrer le bébé et immortaliser ce moment avec des photos et en le prenant dans nos bras. Avec ce post, Katie B. rappelle à tous qu’une mère qui vient de donner naissance est épuisée, stressée, assaillie de douleurs, qu’elle peut encore sentir les effets de la péridurale et qu’elle a besoin de calme et de sérénité pour récupérer. 

Elle précise qu’il ne s’agit pas de refuser de voir sa famille ou ses proches. Elle révèle la culpabilité qui pèse sur les mères qui ont demandé aux visiteurs d’attendre un jour ou deux, et “à qui on a fait sentir qu’elles faisaient tout pour exclure des proches de la vie de leur bébé”. 

Avec ce témoignage, Katie rappelle que visiter la maman et son enfant à la maternité n’est “pas un droit mais un privilège”. Une piste de réflexion intéressante qui replace la mère au centre d’un moment de vie qui lui appartient pleinement. Vous retrouvez-vous dans le témoignage de Katie ? Qu’en pensez-vous, tant du point de vue de la mère que des visiteurs ?

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